• Comme à l'accoutumée, nous levons le camp vers six heures du matin et disons adieu à Gijon pour reprendre la route.

    Malgré notre attachement mutuel à la mer, nous lui disons au revoir. Notre chemin s'effectuera pour le moment par la voie terrestre. La région que nous parcourue est extrêmement vallonnée mais surtout très verte. Observez donc de vos propres yeux comme le prouve ce cliché représentant le village de Guimaràn perdu en pleine nature :

    Début de l'étape vers Ribadéo

     Néanmoins, la région des Asturies, là nous nous trouvons actuellement, comporte également des montagnes. Voici celles que l'on peut apercevoir depuis le village de El Canto :

    Début de l'étape vers Ribadéo

    Je sais : ce nom de village rappelle ce qu'on pourrait entendre dans les films mettant le Far-West à l'honneur ! Je suppose que c'est normal puisque le peuple a colonisé la plus grande majorité des terres de l'Amérique du Sud jusqu'au Mexique. Il est donc évident que leur culture se soit répandue au-delà de ces frontières et ait influencé l'histoire des États-Unis. Enfin, je crois. Il faut que j'approfondisse davantage mes recherches pour être certain de mon hypothèse.

    Sillonnant toujours à travers la campagne, au milieu d'un paysage montagneux, nous arrivons vers la fin de matinée devant le lac Embalse de Tesona.

    Début de l'étape vers Ribadéo

    Maria et moi en avons fait le tour entier avant de poursuivre notre route. En début d’après-midi, légèrement avant le zénith, nous avons atteint la grosse agglomération de Avilès.

    Début de l'étape vers Ribadéo

    Rien que cette vue imprenable de la ville entourée de ses remparts est absolument magnifique ! Nous y avons marqué un arrêt mais sans trop s'attarder. Maria m'a un peu boudé. Loin de ses angoisses qui l'habitaient autrefois, elle souhaitait observer davantage de sites. Moi aussi. Mais j'ai malheureusement un emploi du temps à respecter si je je veux revenir à mon point de départ dans les délais impartis. Par conséquent, le voyage doit continuer !

    Après ce bain de foule dans la ville, nous retrouvons la sérénité de la campagne/ Ah ! Savourez ! N'est-ce pas un cadre sublime ?

    Début de l'étape vers Ribadéo

    Après plusieurs heures de marche, nous avons atteint le fleuve Nalon. Le temps est devenu très sombre et la pluie a progressivement afit son apparition. Ce n'était cependant pas une tempête ou une douche froide. Au contraire, après la chaleur ardente de l'après-midi, l'eau nous rafraichissait.

    Début de l'étape vers Ribadéo

    Sous cette pluie, nous avons longé le fleuve jusqu'à découvrir un pont qui nous mena de l'autre côté. Nous avons continué notre progression durant deux bonnes heures, je crois, puis le soleil s'est mis à décliner, indiquant que la nuit bientôt tombera. Il est temps de dresser le camp.

    mais demain, l'aventure reprendra !

     ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~


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  • Parvenus à Gijon, il devient impératif de s'employer à notre ravitaillement. Maria me demande d'y aller et de la laisser seule au milieu du boulevard où nous nous trouvons. Je suis assez inquiet par une pareille exigence au sein d'un environnement aussi urbain mais je finis par céder, respectant sa volonté. Je suppose un nouveau défi qu'elle se lance. Néanmoins, en mon for intérieur, j'espère que tout ira bien et ne pas revenir pour la trouver en larmes.

    Après les courses, je retourne rapidement vers Maria, toujours aussi anxieux de l'avoir laissé seule. A ma surprise, elle se tient tranquille, adossée à une grille de sécurité, et sifflote gaiement. Cette vision est plus qu'étrange. Je la comprends pas du tout. Maria m'explique avoir découvert la foi hier en marchant simplement. Je ne suis toujours pas certain de comprendre. Elle a dit avoir senti Dieu, Jésus et la Sainte-Vierge l'appeler dans son cœur, lui murmurer sans les mots, par les émotions, que tout allait bien, qu'ils veillaient sur elle. Elle a ajouté que c'était une force qui la protégeait et se sentait capable désormais de supporter n'importe quelle épreuve. Non, vraiment, je ne comprends pas du tout.

    Malgré tout, si la religion peut aider Maria à surmonter ses angoisses, tant mieux pour elle ! Pour moi, le phénomène de la foi demeure un mystère. Je suis bien trop cartésien pour accepter l'idée de "voix" qui me parleraient ou de gens surnaturels veillant sur moi.

    Se sentant forte de sa nouvelle idéologie, Maria me propose, sans la moindre peur, de visiter Gijon. Sincèrement, la religion représente pour moi un ensemble de contes pour enfants mais je ne peux qu'admirer une fois encore la sublimation que celle-ci opère sur le cerveau humain. Karl Marx disait qu'elle était l'opium du peuple. Je suppose qu'il a raison. Ou pas. Je ne sais pas. Je n'ai pas encore assez d'arguments pour me forger une opinion en dehors des critiques de mon oncles. Néanmoins, comme il s'agissait d'un réquisitoire très poussé, j'aimerai disposer de meilleures sources.

    Néanmoins, voici quelques clichés de Gijon :

    Gijon, la découverte de la foi

    Gijon, la découverte de la foi

    Gijon, la découverte de la foi

    Malgré la grandeur de l'agglomération, Gijon est magnifique, inondée par le soleil. J'adore sincèrement l'architecture aux murs si colorés.Mais toute bonne chose a une fin ! Après une merveilleuse promenade, pleines d'enrichissement, nous cherchons un espace tranquille où passer la nuit. Notre camp s'établira sur une des plages près de la sortie de la ville.

    Demain sera un autre jour, riche lui aussi de belles promesses !

     ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~


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  • Désormais habitués aux horaires espagnols, le voyage reprend peu avant six heures du matin. Le soleil brille déjà au firmament et commence à réchauffer la terre. Les habitants s'éveillent doucement et se remettent à vivre.

    Pendant longtemps, nous avons progressé le long du littoral et imprégné nos yeux d'images magnifiques. Voici, par exemple, le Rio des pas :

    Direction Gijon !

    Nous avons également contemplé une plage déserte qui s'apprente en vérité à une crique. Elle se nomme Llames de Pria.

    Direction Gijon !

    Direction Gijon !

    Par contre, le temps s'était couvert quand nous avons passé dans cette zone. Mais il n'a pas plu. Le soleil semblait juste avoir envie de jouer à cache-cache.

    Peu de temps après, nous avons découvert la ville de Ribadesella construite dans une baie dans laquelle vient se jeter un fleuve.

    Direction Gijon !

    Observez donc ! C'est un site absolument extraordinaire et d'une beauté sans pareille !

    En continuant notre route, nos pas ont atteint ensuite le village de Colunga tout proche de l'eau. Un bel emplacement pour y construire sa maison !

    Direction Gijon !

    Au fil de toutes ces belles découvertes qui nous emplissaient le cœur d'une douce félicité, la journée s'est peu à peu décliné.  En arrivant à Lastres, nous avons décidé de dresser le camp pour passer la nuit dans la campagne.

     

    Direction Gijon !

    Ainsi s'est achevée la journée de la fête nationale française. Pendant que mes compatriotes la célébraient par des défilés, des danses et des feux d'artifice, moi, je me régalais avec la beauté de la Nature, les plaisirs de l'aventure et les délices de l'amour.

    Le lendemain, nous nous sommes réveillés avec l'aube a son des vagues lointaines. D'ailleurs, par le commencement de cette seconde journée, nous avons dû malheureusement dire au revoir aux paysages maritimes pour retourner dans les terres. Il fallait franchir un fleuve qui allait nous couper la route. Je pensais pouvoir éviter l'obstacle en me détournant de l'embouchure du fleuve et trouver en aval un pont. C'est ainsi que nous avons pris la direction de Villaviciosa.

    Là-bas, nous avons cherché partout en ville un pont. En vain. Il nous fallait un nouveau plan pour franchir cet obstacle :

    Direction Gijon !

    C'est immense ! Même moi, je ne sais pas si je serai capable de mener à la nage une telle traversée. Sans doute. Après tout, cela n'avait pas l'air aussi grand que le chenal de Hendaye. Mais maria m'accompagnait et ne possédait pas mon endurance.

    Alors.... Selon, vous, qu'avons-nous ?

    Eh bien, voyez-vous, ces barques sur le cliché ? Nous en avons emprunté une et franchi le fleuve avec. C'était une expérience intéressante. D'accord ! Je sais ce que vous pensez : c'est mal de voler ! Mais nous l'avons attaché bien solidement de l'autre côté. Le propriétaire l'a certainement très vite retrouvé. Et puis, nous en avions vraiment besoin. Autrement, le voyage se serait terminé... Non ! Je ne veux même pas y songer !

    Après l'épreuve de la traversée, le chemin est devenu plus facile. Nous progressions dans la campagne en restant à l'oreille proche d'une route fréquentée. Nous avons eu la chance de découvrir le pittoresque petit village de Deva.

    Direction Gijon !

    Direction Gijon !

    Finalement, après tous ces efforts, nous sommes arrivés à Gijon au moment où les cloches des églises sonnaient le déjeuner. Je vous raconterai notre arrêt en détail la prochaine fois. En attendant, amusez-vous à nous suivre sur la carte !

    Direction Gijon !

     ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~


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  • En arrivant à Llanes, notre premier arrêt fut pour l'épicerie de la bourgade. Pendant que Maria s'occupait des courses, je planifiais le prochain itinéraire.

    Après ces formalités indispensables, nous nous sommes intéressés à l'exploration de la petite ville située au bord de la mer. Nous avons tout visité et tout vu. C'était sublime !

    Voici un cliché de la ville au moment de sa première découverte :

    Llanes, bourgade portuaire

    Son beau petit port :

    Llanes, bourgade portuaire

    Une plage sauvage près de la ville :

    Llanes, bourgade portuaire

    Une autre vue de la ville :

    Llanes, bourgade portuaire

    La ville quand le soleil commence à se coucher :

    Llanes, bourgade portuaire

    Magnifiques images, n'est-ce pas ?

    Après cette aussi belle visite, nous avons cherché un coin tranquille pour y passer la nuit. Demain débutera une nouvelle aventure qui doit nous mener à Gijon.

     ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~


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  • Après ce départ rapide de Astilero, nous nous sommes aventurés dans la campagne de la région de Cantabrie. Regardez ! N'est-ce pas magnifique ?
     

    Nos pas ont poursuivi ainsi pendant une petite heure il me semble. Nous sommes ensuite arrivés devant une rivière qui pourrait paraitre infranchissable. Mais pas pour nous !

    A la nage, sans la moindre frayeur, nous avons continué notre chemin. Maria s'est même amusée à grimper sur les rochers et à plonger. Quelle enfant !

    Nous avons poursuivi notre route en quittant peu après ce petit bois pour revenir à la plaine vallonnée. Un peu plus tard, nous sommes retournés dans une magnifique forêt où nous avons pu admirer une rivière superbe au débit très rapide.

    Le périple vers Llanes

    Assez vide, nous avons retrouvé la civilisation en atteignant la ville de Saja. Elle n'est pas très grande. Il s'agit surtout d'une bourgade perdue dans l'immensité de la campagne. Là, nous avons bloqué devant un grand fleuve. Comment le franchir ? Maria était partisan de traverser à la nage mais je craignais que des habitants nous surprennent et nous questionnent de nos intentions. J'ai observé alors les alentours pour repérer un pont avec ma longue-vue. Maria s'est brusquement moquée de moi et m'a poussé à l'eau, le visage empreint d'un air de supériorité. Quelle peste !

    Le périple vers Llanes

    Après cette traversée, nous avons quitté Saja et atteint une autre bourgade : Viveda. Absolument magnifique ! Un véritable bijou dans un écrin ! Nous l'avons visité entièrement avant d'installer notre campement pour la nuit dans son voisinage.

    Au petit matin, nous nous réveillons peu après l'aube pour nous mettre vite en marche. Nous faisons une pause à Santillina del Mar alors qu'il est à peine sept heures. Les habitants sont tous debout aussi et vaguent à leurs occupations. Nous vivons cette petite commune rurale, fascinés.

    Le périple vers Llanes

    Le périple vers Llanes

    Après cette formidable pause qui nous remplir les yeux d'admiration, nous reprenons la route et retrouvons avec délice la mer. L'air frais emplit nos poumons. Un véritable régal. Et la vue... Elle est grandiose ! Exceptionnelle ! Comment pourrais-je prétendre décrire ces authentiques merveilles ?

    Le périple vers Llanes

    Pendant la totalité de l'après, nous longeons le bord de mer, séduits et émerveillés par les paysages qui nous sont donnés d'apercevoir. C'est l’Éden sur Terre ! Quel bonheur !

    Le périple vers Llanes

    Vers la fin de l'après-midi nous perdons le plaisir de la campagne bordée par la mer pour rejoindre quelques temps la civilisation. A ma surprise, Maria ne grimace pas. Nous traversons la ville de Rabia pour emprunter un pont qui enjambe un grand fleuve se laissant couler vers la mer toute proche.

    Le périple vers Llanes

    Cette ville est splendide. Si j'avais été seul, j'aurai eu grand plaisir à la visiter dans ses moindres recoins.

    En quittant la ville, nous avons perdu de vue la mer. Malheureusement ! Mais elle reviendra bientôt. Ne perdons pas espoir. Nous progressons le long d'une route assez fréquentée pour arriver ensuite à un village. C'est Revilla.

    Le périple vers Llanes

    Observez cette beauté ! Nous sommes arrivés un peu avant le coucher du soleil. N'est-ce pas magnifique ? Nous avons passé la nuit sur cette plage.

    Au petit matin, après un lever de soleil éblouissant se reflétant dans les eaux tranquilles de la mer, nous avons repris la route. Assez vite, nous avons atteint San-Vincente et vu, une nouvelle fois, des paysages sublimes.

    Le périple vers Llanes

    La route s'est poursuivie en longeant continuellement le littoral. Nous avons aperçu à un moment un endroit particulier : le Golfe de Gascogne. Étrange, non ? Maria n'a pas du tout étonnée. Mais pour moi, français, c'était assez étrange qu'un lieu espagnol porte le nom d'une région de mon pays. Quelle en est la signification ? Je ne le sais pas encore. Mais, un jour, sans aucun doute, je le saurai !

    Le périple vers Llanes

    Finalement, après toutes ces aventures et ces merveilleuses découvertes, nous avons atteint Llanes dans l'après-midi, au moment où le soleil culminait au zénith. Quel beau périple !

    Avant de vous laisser, je vous laisse la carte de notre trajet. Amusez-vous à repérer les lieux cités au long de mon article !

    Le périple vers Llanes

     ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~


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