• Contraint de me séparer de la douceur du canal, j'ai traversé la ville de Saint-Marcel sur l'Aude, qui porte bien mal son nom puisque la rivière coule à l'extérieur, pour me diriger vers l'Aude.

    A la sortie de la ville, au milieu des champs, mes yeux découvrent ce petit monument fort intéressant :

    Un imprévu embarrassant

    J'ignore en quoi cet édifice a pu servir. Pourquoi l'a t-on construit à cet endroit ? Cela demeure, pour moi, encore un mystère.

    L'Aude est toute proche. L'eau est magnifique et le courant fort. Je commence à avancer en suivant la rivière lorsque j'entends des cris provenant de l'autre rive. Tournant la tête, mon regard découvre un tout jeune garçon jouant sur les rochers. Il glisse, naturellement, et tombe à l'eau commençant à se débattre. Affolés, ses parents hurlent, impuissants. j'entends alors le nom du petit : Nathan.

    Sans réellement penser, mon corps bouge seul. Je jette mon sac au sol en y rangeant vite mon téléphone puis plonge dans les eaux pour nager en direction de l'enfant qui se débat toujours. Il ne cesse de remuer mais disparait de plus en plus sous les profondeurs de la rivière aux allures pourtant si calmes. Je parviens à le rejoindre à temps et soulève sa tête pour la maintenir hors de la surface. Ouf !

    Mais nos ennuis ne s'arrêtent pas là. Le courant se révèle fort, bien trop fort pour que je parvienne à regagner. Sans me départir de mon calme, ce qui aurait été parfaitement inutile, je serre mes bras autour de la taille de l'enfant et me laisse ainsi dériver, porté par les eaux. Combien de temps a t-il duré ? Aucune idée. Mais le courant n'a cessé de s'intensifier. Cela devenait de plus en plus dangereux. Mon instinct le sentait.

    Soudain, j'ai aperçu une écluse au loin qui commençait à s'ouvrir. La belle catastrophe ! Si nous étions happés dedans, seuls nos corps morts seraient repêchés.

    Refusant de me soumettre à un tel destin, j'ai ordonne à Nathan de se suspendre à mon cou pendant que mon cerveau analysait plus ou moins posément la situation et cherchait en urgence la situation. Le courant continuait à nous entrainer dans une puissante énergie funeste vers la violente chute. Néanmoins, au moment de réaliser le grand plongeon, j'ai sauté de toutes mes forces pour saisir une barre métallique de la porte de l'écluse en train de se relever.

    Suspendu dans le vide, les eaux déferlant sous moi, Nathan hurlant à la mort à mes oreilles, je m'accroche de toutes mes forces à la barre, animé par seul mon seul désir de vivre. Dans mon esprit, je songe à mon cher oncle, décédé aussi bêtement sous les roues d'un train en voulant sauver un enfant qui jouait sur le bord du quai. Je me refuse à subir un tel destin. Jamais ! Je sauverai Nathan et ma vie ! Cette fois, je battrai mon oncle !

    Grâce à ma détermination, je réussis à remonter au sommet de la porte et réussis ensuite à descendre, posant enfin pied sur la terre ferme.

    Lorsque je songe aujourd'hui à cet exploit, à cette capacité que j'ai eu de me tirer de situation par la seule force de mes bras, je comprends mieux pourquoi l'adaptation à ma nouvelle condition ne me nécessite que peu d'efforts. Mes bras étaient déjà résistants et n'avaient pas besoin de se muscler pour être efficace. Quand j'y pense, c'est un peu étrange à dire mais l'accomplissement de mon voyage m'a préparé à cette nouvelle étape de ma vie que je suis en train de franchir. Cela me procure vraiment un sentiment étrange.

    Par malchance, une femme se tenait devant l'écluse et m'a regardé comme si j'étais le Messie. j'étais terriblement gêné. Je n'ai pas agi pour être honoré. Si je sauve quelqu'un, c'est naturel, juste naturel, et il n'y a aucune reconnaissance à me manifester. Mais les gens ne pensent pas de cette manière. Elle m'a entrainé jusque son village, qui se nomme Névian, pour en parler au maire qui a aussi décidé d'organiser une fête en mon honneur. Pitié ! Je ne suis pas un héros ! J'ai uniquement rempli mon devoir ! Alors cessez de me célébrer comme si j'étais la réincarnation de Persée ou Hercule !

    Sans qu'on me laisse intervenir, tous les villageois ont commencé à préparer les festivités et dresser un véritable banquet sur la place du village. des jeunes partent chercher mon sac à dos que j'avais abandonné au moment de me jeter à l'eau. Le maire me parle même que des journalistes de la télévision locale viendront demain. Milladieux ! laissez-moi tranquille ! Je ne veux pas être célèbre ! En tous les cas, pas de cette manière !

    Impuissant, j'observe la foule s'agiter et je suis conduit à la place d'honneur au moment du banquet. Je me sens si mal à l'aise. Je ne veux pas être là. Je veux retourner à mon errance. Je veux revenir à la liberté et à mon anonymat. Le maire débute une allocution pour rendre hommage à ma bravoure. Il a à peine fini que je lève pour prendre la parole et m'excuser de perturber leur fête puis expliquer que je ne la mérite, que je n'ai pas agi par courage mais par égoïsme et lâcheté.

    En effet, si j'avais passé mon chemin et laissé Nathan mourir, j'en aurai porté le regret toute ma vie. Ce jour-là, comme ce qui s'est passé le mois précédent, la personne que j'ai sauvé, ce n'était pas celle qui était en danger. C'était moi

    Sous une assistance en état de choc, je quitte l'assemblée et va reprendre mon sac en y vérifiant que toutes mes affaires y sont toujours. C'est le cas. Même mon téléphone ! Alors que je m'apprête à partir enfin, Nathan accourt vers moi, proche de pleurer, et me supplie de rester. Il précise que ses parents seront là demain et ils voudront le remercie. Je le réconforte et lui assure que la seule récompense dont j'ai réellement besoin est de le savoir vivre et grandir pour devenir un adulte équilibré et utile à la société. Je ne sais pas si Nathan m'a compris amis il m'a cependant souri et promis de devenir un excellent adulte.

    Brave, petit bonhomme, grandis bien et réalise ce souhait. Ce sera tout le mal que je te souhaite, mon garçon.

    J'ai enfin quitté le village d'un pas rapide puis je me suis mis à courir, redoutant d'être poursuivi peut-être par les habitants. J'ai continué à ce rythme en suivant le cap vers Narbonne ma boussole avec la lune pour unique lumière..

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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    Après cette resplendissante étape à Carcassonne, me revoilà à longer le Canal du Midi au cadre toujours aussi enchanteur. 

    Observez cette carte et le chemin à parcourir jusqu'à Narbonne, ma prochaine étape :

    De Carcassonne à Nevian

    Peu à peu, mes pas m'amènent à l'écluse de l'évêque :

    De Carcassonne à Nevian

     Je me demande si un évêque s'est noyé dans le canal à cet endroit-là ? Quoi ? Cela arrive souvent que les noms comme celui-là évoquent un accident qui y est survenu. Bon... je dois avouer que sur celui-ci, si peux y joindre un brin de blasphème, cela m'amuse toujours ! Pardon ? Vous êtes en train de vous étouffer ou de penser que je vais brûler en Enfer ? Bah ! Vous savez, j'adore al chaleur ! Et puis, les flammes et les châtiments du royaume de Lucifer m'amusera davantage que la pureté immaculée du paradis si je dois y passer le reste de l'éternité !

     

    Enfin, assez blasphémé et reprenons le voyage ! L'écluse suivante est celle du Villedubert :

    De Carcassonne à Nevian

    Nous voici ensuite à l'écluse de Trèbes :

    De Carcassonne à Nevian

    Et c'est ici l'écluse de Marseilette :

    De Carcassonne à Nevian

    Voici l'écluse de Fonfile :

    De Carcassonne à Nevian

    C'est l'été : les touristes n'envahissent pas que les autoroutes et les autocars, que voulez-vous ?

    Nous arrivons désormais à l'écluse Saint-Martin :

    Du Canal à l'Aude

     

    Le Canal du Midi  poursuit toujours sa route et passe par Puicheric :

    Du Canal à l'Aude

    Ah ! Mon cher Midi ! Que tu es magnifique !

    La prochaine écluse se situe à Jouarres :

    Du Canal à l'Aude

    Puis, c'est l'écluse de Homps qui traverse al ville du même nom :

    Du Canal à l'Aude

    J'atteins ensuite l'écluse de Pechlaurier :

    Du Canal à l'Aude

    Je rejoins à présent l'écluse d'Argens :

    Du Canal à l'Aude

    Puis, je traverse la ville de Paraza :

    Du Canal à l'Aude

    Et me voici ensuite dans la ville de Vendenac-le-château :

    Du Canal à l'Aude

    Et, finalement, presque à regret, j’atteins la ville de Saint-Marcel sur l'Aude. Un nom étrange puisque l'Aude ne la traverse pas et coule à l'extérieur de la commune.

    Après un long regard pour ce merveilleux et magnifique canal, je lui dis mes adieux et m'éloigne pour me diriger vers l'Aude qui me mènera jusqu'à Narbonne.

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Avec émotion, dans les premières heures matinales, me voici aux portes de Carcassonne.

    Carcassonne, ville miracle

    Quelle vision céleste ! Quelle apparition magistrale ! Rien qu'en revoyant ces clichés, l'émotion atteint à nouveau mon cœur et l'inonde d'une douce félicité !

    J'étais encore le long du canal, assez éloignée mais le site est si haut qu'il se remarque longtemps avant de débarquer à ses pies. Voici où je me trouvais exactement :

    Carcassonne, ville miracle

    Voici la cité photographié au milieu de l'après-midi :

    Carcassonne, ville miracle

    Connaissez-vous l'origine du nom de Carcassonne ? Selon la légende, cela remonte au Moyen-Age du temps où Charlemagne assiégeait la ville avec toute son armée. Les habitants mouraient de faim. Les vivre étaient épuisées. Il ne restait pour ainsi dire rien : un cochon et un sac de grains. Alors, Dame Carcas eut une idée : nourrir le cochon et le jeter du haut des remparts.

    Devant le porc qui venait de terminer son repas, Charlemagne en déduit que la ville a encore beaucoup de réserves et lève le siège. A cet instant, les cloches se mettent à sonner pour célébrer l'heureuse nouvelle. On aurait alors prononcé cette phrase : "Carcas sonne" donnant ainsi un nom tout trouvé à la ville.

    Naturellement, tout ceci n'est qu'une légende sans aucun fondement. Vous ne trouverez pas un historien pour al déclarer authentique.

    Néanmoins, je dois à présent vous confesser un terrible crime que j'ai commis dans cette ville. En entrant, j'ai été profondément agacé de découvrir une masse grouillante de touristes qui photographiait à tout-va sans prendre le temps de rien observer. Cela m'a mis en colère. Je me suis amusé à leur faire croire que j'étais un sorcier qui manipulait la foudre à l'aide de mon smartphone. Par le langage et la technologie, je les ait persuadé. Dès que le tonnerre a claqué, tous ont fui.

    En les observant détaler comme des lapins, j'ai ri, terriblement fier de mon exploit. Aujourd'hui, je considère avoir mal agi et m'être montré digne de la maturité d'un enfant de dix ans. Manipuler les foules avec une intelligence supérieure telle que la mienne s'avère d'une extrême facilité et je ne peux m'y amuser comme ferait un enfant cruel avec les ailes d'une mouche. Je dois être responsable et traiter mes semblables avec respect. Même si ce troupeau est composé d'une grande majorité d'idiots, mon rôle est de le guider pour les amener à devenir aptes à réfléchir mieux.

    Laissons ce constat et revenons au récit. je quitte la place déserte et m'aventure dans une ruelle pour téléphoner à ma mère. Elle s'est aussitôt excusée de m'avoir blessé et promis de ne plus se mêler de ma vie amoureuse. Un excellent point ! Merci, maman ! Elle a toutefois ajouté que moi je m'ingérais dans sa vie en l'interrogeant constamment sur son état de santé. Bien essayé, maman, mais tu ne me persuaderas jamais de t'abandonner ! Non mais ! Après cela, nous avons commencé à nous chamailler, comme à l'accoutumée sur nos caractères et notre entêtement légendaire qui fait honneur au sang des Mériac coulant dans nos veines. Il est si bon de se réconcilier avec sa mère.

     

    Après cette communication, j'ai quitté la ruelle loir explorer le rues moyenâgeuses de la ville avant de me diriger vers la cité en elle même.

     

    Voici la ville vue depuis les murailles de la cité :

    Carcassonne, ville miracle

     

    Je pourrais vous montrer encore une bonne centaines de photographies de ce lieu magique mais al page serait vite saturée. Et puis, cela perdrait de sa valeur. Allez plutôt sur place et admirez ! Admirez ! Régalez vos pupilles et imprégnez vos rétines d'images scintillantes !

     

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Reprenons notre promenade au fil de l'eau là où nous avions laissé la dernière fois. Ah Quel beau paysage que celui de Castelnaudary aux premières heures de la journée pour se réveiller !

    Plein d'énergie, je me relance rapidement dans l'aventure et la découverte avec plaisir. Jetez un instant à la carte pour examiner le chemin qu'il me faut accomplir jusqu'à Carcassonne :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    D'un pas toujours aussi rapide, j'atteins bien vite l'écluse des Viviers :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

     Me voici à l'écluse de Guilhermin :

    De Castelnaudary à Carcasonne

    Ah ! Que mon pays est joli ! Le Midi ! Mon beau Midi !

    J'arrive alors à l'écluse de Saint-Sernin :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    La suivante est l'écluse de Guerre :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    A nouveau, je m'interroge sur comment ont été choisis. Par jets de dés peut-être ?

     

    Ma route se poursuit après cela par l'écluse de Peyruque :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Mais ce ciel bleu, sans l'ombre d'un nuage, cette maison aux façades si blanches... C'est définitivement le Midi ! Mon cher Midi !

     

    Je continue vers l'écluse de la Criminelle :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Je présume que ce lieu désigne une quelconque affaire avec une femme ayant réalisé des délits, non ? Je me demande lesquels...

     

    Et voici maintenant l'écluse de Villepinte :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Ici, l'écluse du Tréboul :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Je passe ensuite par l'écluse de Béteille :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Je me rends ensuite jusque l'écluse de Bram :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Je me dirige ensuite vers l'écluse de Villèslesquance :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Regardez le bateau qui a franchi l'écluse au moment je suis passé ! Quelle chance j'ai eu de pouvoir apercevoir ce spectacle !

     

    Nous voici à présent à l'écluse de Herminis :

     

    Et nous arrivons désormais à Ladouce :

    De Castelnaudary à Carcasonne

     

    Et encore une ouverture du sas ! Incroyable, n'est-ce pas ? Avez-vous vu la force et la puissance de toute cette eau ?

    Finalement, au bout de cette route miraculeuse m'attendait la plus belle des découvertes : Carcassonne donnant l'impression de surgir de terre dans une vision quasi céleste. C'en était à couper le souffle ! Mais je le rapporterai dans la prochaine entrée puisque je me suis arrêtée pour la nuit peu après l'écluse de Ladouce. 

    Allons ! A une prochaine fois pour la visite de Carcassonne !

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Quelle joie que se promener sur les bords du Canal du Midi !

    Quel bonheur !

    Quel délice !

    Hum... Nous allons essayons de retrouver un semblant d'objectivité et de rapporter des observations plus intéressantes pour mes éventuels lecteurs. Je n'ai déjà pas grand chose à proposer à raconter en dehors de mes quelques photographies et des lieux par lesquels j'ai passé. Commençons donc !

    Tout d'abord, observez la carte de mon parcours effectué en une seule journée :

    De Toulouse à CastelHum...naudary

     En me réveillant vers sept heures, au son des premiers véhicules arrivant sur le parking du supermarché où j'ai passé la nuit, j'ai rassemblé mes affaires pour prendre al direction du Canal du Midi dont j'avais repéré le commencement hier soir en suivant le fleuve. Bientôt, me voici devant l'écluse du Béarnais.

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Le cours d'eau traversant une aussi grande agglomération ! Magnifique ! Mais je m'interroge encore sur le nom de cette écluse. Est-ce due à Henri IV ? Peut-être.... Il faudra que je fasse quelques recherches.

    J'arrive ensuite à l'écluse des Minimes :

    De Toulouse à CastelHum...naudary

     Puis à celle du Bayard :

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Peu après, je quitte finalement Toulouse le long de l'eau. Impossible de se perdre ! Suivre le canal, c'est encore encore plus simple que de se repérer grâce au fil d'Ariane ! Je progresse à l'ombre des platanes qui me protège du soleil même si cela ne m'effraie pas. En authentique gamin du Midi, la chaleur n'a jamais été mon ennemi. J'arrive au bout du compte à une ville où se trouve une nouvelle écluse : Castanet.

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Ce paysage ! C'est typique de mon cher Midi ! C'est trop beau ! Hum... Désolé... Mais je vous ait prévenu au commencement : je risque de manquer d'objectivité sur cette partie de mon voyage.

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Observez sur ce cliché le cycliste que je n'avais pas vu en prenant cette photographie. J'étais alors trop occupé à veiller garder l'écluse dans l'objectif ! Sur le Canal du Midi, impossible de se sentir seul ! I y a de nombreux touristes ou randonneurs se déplaçant à pied ou en vélo !

    En continuant, je suis arrivé ensuite à l'écluse de Montgiscard : 

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Pour ceux qui se poseraient la question, ce lieu n'a strictement rien à voir avec l'ex-Président de la République Française Valéry Giscard d'Estain ! C'est une simple coïncidence ! Ah ah ! Je sais que cela pourra vous surprendre mais ce vieux dinosaure n'était pas encore né lorsque ce site fut construit !

    Ma route s'est poursuivie pour passer par l'écluse d'Aiguevive :

    De Toulouse à CastelHum...naudary

    Nous voici désormais à l'écluse de Montesquieu-Lauragai :

    De Toulouse à Castelnaudary

    A ce moment, j'ai même traversé une jolie petite ville. Vous en apercevez le port sur ce cliché ci-dessus. Cela se situe toujours sur le magnifique canal du Midi. Ah ! Mon Midi, mon cher Midi, est si beau et ses couleurs si éclatantes !

    Je me demande comment le nom a été trouvé... Est-ce une référence au philosophe des Lumières ? Mais Lauragai ? D'une fille qui se prénommait gai et qui était joyeuse ? A moins qu'elle n'ait été lesbienne peut-être ? Je sais... Je me pose trop de questions... Mais que voulez-vous ? J'adore apprendre et tout connaitre sur un sujet !

    Cela nous mène ensuite à l'écluse d'Emborrel :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Puis à celle de l'Océan :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Bon ! Le Canal du Midi a été crée au XVI siècle. Question : qui a inventé ces noms étranges ? Parce que là.... C'est quoi le rapport entre cette écluse-ci et l'océan qui se situe très loin de là ? Je n'ignore quel type de drogues on pouvait consommer à l'époque mais ceux qui ont réfléchi aux noms devaient être sérieusement défoncés !

    Après cette écluse-ci, nous débouchons ensuite à  celle de la Bastide de l'Anjou :

    De Toulouse à Castelnaudary

    De Toulouse à Castelnaudary

    Ces images... Mon cœur résonne fort dans ma poitrine. Mon Midi ! Mon cher Midi ! Tes couleurs sont si éclatantes ! Tes paysages sublimes ! Que je t'aime ! Tu es mon âme !

    Continuant à longer cette sublime voie qui ne cesse de me remplir d'émerveillement, je passe ensuite par l'écluse du Roc :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Et je me rends ensuite jusqu'à celle de Domergue :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Je poursuis jusqu'à l'écluse de Laurens :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Ma route se prolonge ensuite vers l'écluse de la Planque :

    De Toulouse à Castelnaudary

    Oui, je vous le répète : il ne faut pas trop prêter au significations de la toponymie de ces sites. Quand je vous dis que les gens qui s'en occupés étaient défoncés !

    Finalement, après cette longue mais magnifique journée, j'arrive en vue de la ville de Castelnaudary. Eh non ! Je n'ai pas mangé ce soir-là de cassoulet ! Ah ah ! Je me suis contenté, comme à l'accoutumée, d'une boite de fayots. D'ailleurs, ils commençaient déjà à ce moment-ci à me dégoûter.

    Pour être honnête, j'étais étonné à l'époque d'avoir accompli toute cette longue étape à pied en moins de douze heures. Mais que voulez-vous ? Je marche à pied depuis bientôt deux mois et j'ai passé les trois dernières semaines dans les montagnes espagnoles. En comparaison, avancer sur le plat au fil de l'eau est une promenade de santé !

    Cela me procure un sentiment étrange que me souvenir qu'un an plus tôt mes jambes fonctionnaient encore et étaient devenues aussi performantes. Aujourd'hui, en l'espace de quelques minutes, quelques secondes peut-être mêmes, elles ont été...

    Allons ! Arrêtons là les mauvaises pensées qui ne servent à rien ! Je vais vous laisser ici à Castelnaudary d'où nous repartirons ensemble pour la seconde partie de mon excursion au bord du Canal du Midi. a bientôt !

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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