• En consultant ma documentation, l'inspiration m'est venue vite pour trouver le sujet de ce jour. En ma qualité d'Empereur, le devoir m'incombait de rendre hommage à l'un de mes prédécesseurs. Que dis-je ? Mon prédécesseur ? Milladieux ! Quels mots terribles que voilà ! Ceci est un blasphème, ni plus ni moins ! La personne dont nous allons évoquer est avant tout le premier Empereur de notre dynastie. Il s'agit donc pas de mon simple prédécesseur mais du fondateur de notre auguste lignée.

    8 Mai :  "Naissance" du futur Auguste

    Le fameux protagoniste du jour nait un 23 septembre, en - 63 de notre ère, sous le nom de Caïus Octavius dans une petite propriété sur le mont Paladin, une des sept collines de Rome. Issue de la plèbe, sa famille s'élève dans la bonne société romaine grâce à des activités bancaires. Eh oui, les amis, ce commerce ne date pas d'hier ! Son père s'illustre dans la politique mais trouve la mort dans une mission, faisant d'Octavius un orphelin à quatre ans.

    Malgré cette perte, Octavius grandit et reçoit une éducation digne de tout jeune garçon né au sein de l’aristocratie. Alors que sa mère se remarie quand son fils a tout juste six ans, lui part pour Rome et est confié à sa grand-mère. Son instruction s'y poursuit et s'oriente dans l'intention dans faire un grand orateur. Quand sa grand-mère décèdera en - 51, le jeune homme apparaitra à cette occasion pour la première fois au grand public et captera l'attention d'un homme dont vous avez tous au moins entendu le nom une fois : Jules César.

    Grand oncle d'Octavius, Jules César conquiert à ce moment précis des territoires à la fois pour Rome et pour sa propre gloire. Mais il est surtout un homme vieillissant sans descendance directe. Intéressé par ce petit-neveu, il réussit à le placer dans différents collèges dans lesquels s'illustre le garçon et acquiert savoir et expériences qui lui seront déterminant pour son avenir. Par la suite, César le nommera même préfet de Rome, un titre qui ne lui consacre aucune autorité réelle mais lui permet d'apparaitre au peuple et surtout au x côtés de César.

    Peu après, malgré ses problèmes de santé - Octave était un garçon fragile - il entreprend une éducation. Ce sera en - 46, à la date qui correspond à celle de notre 8 Mai actuel, que Jules César adopte officiellement Octavius comme son fils.

    Peu après, dans le mois Septembre, César modifiera son testament afin de renouveler ses vœux pour qu'Octave soit son fils adoptif et surtout son héritier. Ce document est ensuite confié aux Vestales, un ordre religieux strict dans lequel était reclus plusieurs années de jeunes femmes. Ce point historique est d'ailleurs repris dans un des albums de la série Alix : le Testament de César. Allez le lire, vous comprendrez beaucoup mieux les Vestales que par l'une de mes descriptions !

    8 Mai :  "Naissance" du futur Auguste

    Ainsi, grâce à cet acte fondateur, Octavius reçoit le pouvoir à la mort brutale de son père adoptif lors des Ides de Mars. Avec prudence, maniant habilement ses intérêts et ceux de ses alliés, il se hissera au sommet et deviendra Imperator, prenant le nom du grand Auguste !

    Imperator.... le premier Imperator de Rome, le fondateur de l'Empire Romain ! Gloire à toi, noble ancêtre, à jamais, ta mémoire est respectée et ne s'effacera jamais !

    ~~ Caïus Caesar ~~


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  • Ami lecteur,

    Tout d'abord, je t'adresse toute ma sympathie et mon admiration si tu es parvenu au bout de cette longue lecture qu'est le récit de mes aventures sur les chemins de France et d'Espagne. J'ose espérer que ce témoignage t'a pu être utile.

    A présent, je m'interroge sur comment conclure efficacement ce récit... Je sais : je vais être sincère sur ce cque je suis réellement.

    Mon nom est Romain Cassel, un adolescent qui va seulement fêter ses dix-sept ans d'ici deux mois et obligé de vivre en foyer depuis le décès de mon oncle survenu quatre ans plus tôt, ma mère ayant été déclaré incapable de prendre soin de moi.

    J'ai rédigé ce blog à partir de mes souvenirs pour m'occuper l'esprit pendant ma rééducation. Je suis actuellement à l'hôpital pour avoir perdu tout usage de mes jambes lors d'un grave accident de la circulation. Je suis paraplégique. A vie. Je ne remarcherai plus jamais. Mes jambes sont mortes. Définitivement.

    Eh ! Je sais à quoi vous pensez derrière votre écran ! Ne soyez pas triste ! Je ne le suis pas ! Je ne marcherai plus ? Eh bien, tant pis ! Si cela est ainsi que les choses doivent se dérouler, je l'accepte avec le sourire. A quoi bon lutter ou se plaindre ? Mes jambes ne reviendront pas à leur état originel. Mon voyage m'a enseigné que toute épreuve peut être surmontée par notre simple volonté. Par conséquent, je surmonterai celle de mon handicap et toutes celles qui suivront. Toujours et pour toute le reste de mon existence.

    Ce sera la seule et unique leçon que je désire que vous reteniez de moi : nos quotidiens peuvent être très pénibles et serait très facile de céder à la tentation de se morfondre en pensant que se débattre ne servira à rien. Ne pensons pas ainsi ! Même dans les pires moments, la vie peut être magnifique ! Alors souriez et vivez !

    Moi, peu importe ce qui m'arrivera aujourd'hui, demain, ou d'ici dix ans, j'espère que je continuerai toujours à adopter cette philosophie. Je veux rester cette personne combattive que je suis, refusant de se laisser abattre au désespoir.

    Je prie pour avoir toujours cette force en moi.

    Prenez soin de vous tous.

    ~~ Au revoir ~~

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Le lendemain, je me suis levé pour quitter à pas de loup le foyer m'ayant accueilli pour ne pas croiser ces adultes dont le mode de vie me dérangeait. J'ai ensuite quitté aussitôt Amiens.

    De nouveau en marche, je suivais d'un pas lent une départementale en traversant de nombreuses petites communes. Je n'étais plus pressé d'arriver et savourais avec délice mes ultimes moments de liberté totale.

    Sur la route de Paris

    Tout le long du chemin qui me ramenait à la capitale, je songeais à mon voyage, aux magnifiques choses, aux personnes incroyables rencontrées, aux leçons apprises, aux nombreuses épreuves en apparence impossible à surmonter... Je me sentais alors toujours la même personne mais tout en étant différent.

    Sans m'en rendre compte, j'ai mûri tout au long des trois mois qui viennent de s'écouler. Le projet que j'ai imaginé pour simplement dans l'intention de passer un été amusant a été en réalité un voyage initiatique durant lequel l'enveloppe fragile du garçon que j'étais alors à mes premiers s'est déchirée pour laisser naitre l'homme que je suis aujourd'hui.

    Oui, je ne suis plus un enfant depuis. Je suis homme.

    Finalement, j'atteins ma dernière étape le 25 Août 2015 où je retrouve ma chère mère qui est justement en compagnie de mon ami Bernard. Je suis enfin en famille.

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Amiens est une ville où je pensais ne pas m'arrêter longtemps. Lorsque mon oncle vivait encore, il m'a emmené y passer quelques jours et m'a montré tout ce qu'il y avait d’intéressant à y voir. La maison de Jules Verne, la cathédrale, le marché, les hortillonnages... C'était un séjour intense mais incroyablement riche !

    Un enfant perdu dans Amiens

    Alors que je me trouvais dans le début de l’agglomération, dans un secteur résidentiel, j'ai découvert un très jeune garçon en larmes. Il se nommait Matthéo et avait quatre ans. Ce petit a fugué car il ne supportait plus que ses parents s'occupent de son petit frère, un bébé, et n'aient plus de temps à lui consacrer. Une bien triste histoire... Je l'ai consolé puis lui ait proposé de le raccompagner chez lui.

    Comme Matthéo était trop jeune pour connaitre son adresse, je lui ait demandé le nom de son école pour la chercher sur Internet. Nous nous y sommes rendus. Quelle plaie ! Ce gamin se plaignait sans cesse d'avoir faim ou soif ou d'être fatigué ou il voulait entrer dans n'importe quel magasin... Nous nous arrêtions presque à chaque minute !

    Un enfant perdu dans Amiens

    Devant l'école, j'interroge Matthéo pour savoir s'il y va à pied ou en voiture. Perdu ! Sa mère ne veut jamais marcher...  En observant la carte sur mon téléphone, je demande au garçon s'il passe devant un parc. Il confirme en ajoutant que son père l'y emmenait autrefois jouer au football. Je lui demande alors s'il a déjà vu une coiffeuse en face de ce parc ? Matthéo confirme à nouveau et ajoute connaitre bien la madame la coiffeuse qui y vit. Il dit aussi que son père l'y emmène car sa mère voudrait y aller en voiture et juge que ce serait gaspiller de l'argent.

    Grâce à ces informations, nous allons jusqu'au salon de coiffure qui se trouve au bout de la rue de l'école maternelle. Là-bas Matthéo se reconnait tout de suite et voit l a rue où habite plusieurs de ses camarades puis celle où se trouve sa maison.

    Un enfant perdu dans Amiens

    Ais-je besoin de vous narrer les retrouvailles joyeuses qui s'ensuivirent entre la mère et le fils ? Je ne crois pas. Laissons leur ce bonheur privé. Je touche cependant un mot sur les sentiments de Matthéo quand elle m'invite à passer la nuit.

    Après m'être installé dans la chambre généreusement offerte, je me rends dans la salle de bains. En m'observant dans le miroir, face à ce visage que je ne connais plus, j'emprunte un rasoir et fait disparaitre toute cette barbe qui recouvre mes joues et mon menton, celle que j'avais pourtant espéré ne m'intéresse plus. Je suis redevenu moi, Romain Cassel. La pilosité n'indique pas la virilité. Je suis un homme de par mes actes et mon attitude. Ce n'est en aucun cas une question de poils.

    Un enfant perdu dans Amiens

    Après mes ablutions, je retourne dans ma chambre pour attendre l'heure du dîner. Je fais sécher mes vêtements que j'ai lavé en même temps que moi.

    Le dîner dans cette famille est horrible. Le père mange en regardant les informations, la mère mange en nourrissant le bébé, Matthéo est sans cesse gronder quand il ouvre la bouche pour raconter ses histoires... Ce n'est pas une famille. Non, ce sont juste des colocataires. Pauvre petit Matthéo... Je crains que les choses se soient pas arrangées pour toi. Et mon petit Evan... J'espère que pour toi tout va mieux.

    Un enfant perdu dans Amiens

    A ce moment, grâce à eux, j'ai compris combien j'ai eu la chance de naître comme l'enfant de ma mère. Maman... Je t'aime si fort, quel que soient tes défauts, quels que soient les reproches que je peux souvent t'adresser. pour moi, tu es la meilleure mère qui soit de tout l'univers et je n'en voudrais jamais une autre que toi ! Maman...

    A partir de demain, je reprends la route qui me ramènera à Paris. Maman... Bientôt, je vais revoir ma chère maman !

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~


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  • Il était déjà dix-huit heures lorsque je quitte Troyes mais je suis si excité d'arriver à Reims pour y découvrir sa fameuse basilique que je marche vite.

    La déception de Reims

    Lorsque la nuit tombe, je me trouve en plein milieu du village de Plancy l'abbaye. Je cherche un endroit où dormir que je trouve près de la rivière coulant dans la commune.

    La déception de Reims

    Peu à peu, le paysage change et devient vallonné. Je commence à gravir des côtes qui représentent de vraies petites montagnes ! Néanmoins, par rapport à mes précédents exploits en Espagne, elles ne me font guère d'effet sur mon organisme aguerri aux plus dures épreuves !

    La déception de Reims

    Dans le milieu de la matinée, j'entre dans Reims et je déchante déjà. La ville me parait sinistre et toute petite. Mêle la basilique, nommée aussi cathédrale, ne me plait pas. Elle est enserrée dans les bâtiments qui l'entourent et me donnent l'impression. L'édifice est endommagée par la pollution et son intérieur est bien trop sombre. 

    La déception de Reims

    Faisant fi rapidement de ma déception après des heures d'attente impatience, je me décide à repartir à l'aventure pour explorer un secteur qui m'intrigue tout particulièrement : le Chemin des Dames ! Je suis alors persuadé ce parcours me fascinera bien plus. En route !

    ~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis. ~~

     


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