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Par Caïus Ceasar le 16 Juillet 2017 à 14:45
Comme à l'accoutumée, nous levons le camp vers six heures du matin et disons adieu à Gijon pour reprendre la route.
Malgré notre attachement mutuel à la mer, nous lui disons au revoir. Notre chemin s'effectuera pour le moment par la voie terrestre. La région que nous parcourue est extrêmement vallonnée mais surtout très verte. Observez donc de vos propres yeux comme le prouve ce cliché représentant le village de Guimaràn perdu en pleine nature :
Néanmoins, la région des Asturies, là nous nous trouvons actuellement, comporte également des montagnes. Voici celles que l'on peut apercevoir depuis le village de El Canto :
Je sais : ce nom de village rappelle ce qu'on pourrait entendre dans les films mettant le Far-West à l'honneur ! Je suppose que c'est normal puisque le peuple a colonisé la plus grande majorité des terres de l'Amérique du Sud jusqu'au Mexique. Il est donc évident que leur culture se soit répandue au-delà de ces frontières et ait influencé l'histoire des États-Unis. Enfin, je crois. Il faut que j'approfondisse davantage mes recherches pour être certain de mon hypothèse.
Sillonnant toujours à travers la campagne, au milieu d'un paysage montagneux, nous arrivons vers la fin de matinée devant le lac Embalse de Tesona.
Maria et moi en avons fait le tour entier avant de poursuivre notre route. En début d’après-midi, légèrement avant le zénith, nous avons atteint la grosse agglomération de Avilès.
Rien que cette vue imprenable de la ville entourée de ses remparts est absolument magnifique ! Nous y avons marqué un arrêt mais sans trop s'attarder. Maria m'a un peu boudé. Loin de ses angoisses qui l'habitaient autrefois, elle souhaitait observer davantage de sites. Moi aussi. Mais j'ai malheureusement un emploi du temps à respecter si je je veux revenir à mon point de départ dans les délais impartis. Par conséquent, le voyage doit continuer !
Après ce bain de foule dans la ville, nous retrouvons la sérénité de la campagne/ Ah ! Savourez ! N'est-ce pas un cadre sublime ?
Après plusieurs heures de marche, nous avons atteint le fleuve Nalon. Le temps est devenu très sombre et la pluie a progressivement afit son apparition. Ce n'était cependant pas une tempête ou une douche froide. Au contraire, après la chaleur ardente de l'après-midi, l'eau nous rafraichissait.
Sous cette pluie, nous avons longé le fleuve jusqu'à découvrir un pont qui nous mena de l'autre côté. Nous avons continué notre progression durant deux bonnes heures, je crois, puis le soleil s'est mis à décliner, indiquant que la nuit bientôt tombera. Il est temps de dresser le camp.
mais demain, l'aventure reprendra !
~~ Ambulando meus magna erit, superbia magis.~~
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